Je dois avouer que les vieilles pierres ne m’ont jamais passionnées. Quand je voyage, je ne ressens que peu d’émotions face aux monuments, places, et autres lieux historiques et touristiques. Au pied du Parthénon d’Athènes, je n’ai donc pas été transcendé comme j’aurai dû l’être, par la magnificence de l’ouvrage. Je suis donc beaucoup plus sensible aux aventures humaines, qu’aux édifices historiques.
Il en va de même lorsque je me déplace dans des conventions ou salons organisés dans le milieu du jeu de société. Les nouveautés, déjà présentées sous tous les angles sur internet, ne m’intéressent pas. Dans le pire des cas, je pourrais les essayer dans le courant du mois qui suit, au sein des différents cercles et associations ludiques que je fréquente. Au cours de ces évènements, ma seule motivation réside dans l’envi de rencontrer des joueurs, des créateurs, des éditeurs, et de partager la passion que nous avons en commun.
C’est donc dans cette optique, que je me suis rendu dans la banlieue de Bruxelles, lors de la «Soirée Terrible» du 14 avril 2010. Mon but était de rencontrer et d’observer les acteurs de cet évènement mensuel, qui a eut l’occasion, à plusieurs reprises, de faire l’objet de reportages sur plusieurs chaines de télévisions belges.
Que sont donc ces «Soirées Terribles» ? Ce concept est tout d’abord soutenu par un site internet : http://www.soirees-terribles.be. Vous y trouverez toutes les informations pratiques pour participer à ces soirées, mais aussi un ensemble d’informations sur l’actualité des jeux de société, grâce notamment aux «Boitecasts», des podcasts audio rassemblant les interviews des différents acteurs de cette industrie, et réalisés par l’animateur principal du site : Nicolas Boseret.
Ces soirées s’appuient aussi sur un lieu particulier : le restaurant «Aux Enfants Terribles». Ce lieu n’est pas sans rappeler les anciennes brasseries parisiennes, ou l’ambiance était très amicale, et ou la qualité du service et des plats ne faisait jamais défaut. On retrouve donc tout cela dans l’accueil que vous réserve Sophie, la patronne de cette bande de « sales gamins ».
Enfin, la partie « jeux » de ces soirées est animée par 2 passionnés, Nicolas et Benoit. Ces 2 sympathiques compères accueillent les joueuses et joueurs. Il leur permettent de s’installer. Les habitués découvriront alors les nouveautés du moment. Les joueurs néophytes seront orientés vers des jeux accessibles de manière pertinente. On peut donc découvrir un large échantillon de jeux, d’une manière agréable, puisque les règles vous sont expliquées.
Il est aussi instructif de discuter, lorsque cela est possible, avec ces 2 acolytes. Car en plus de posséder une culture ludique indéniable, ils ont le don de transmettre leur passion.
Je n’ai donc qu’un seul conseil : si vous avez l’occasion de vous rendre à ces «Soirées Terribles», n’ayez aucune hésitation.
Et si, contrairement à moi, vous êtes sensible à l’architecture des lieux que vous visiter, n’hésitez pas à à faire un petit tour dans Bruxelles. Elle recèle de nombreuses places et monuments magnifiques (cf. ma femme qui a semblé émerveillée par notre petit tour au cœur de la capitale européenne 🙂 ).